Il ne veut que des petits pots

Il ne veut que des petits pots Non, c’est non ! Votre bébé se retourne, s’échappe à la seule vue d’une assiette avec des petits morceaux et des légumes moulinés. Le problème
Il n’accepte que des purées toutes prêtes. Vous souhaiteriez pourtant l’initier aux différents goûts et textures des aliments.

Qui ça perturbe ?
Vous. Vous aimeriez, enfin, pouvoir servir à votre enfant les mêmes mets qu’à l’ensemble de la famille. Et puis vous acceptez mal son refus de goûter à tous ces bons plats que vous préparez.

AU CAS PAR CAS LA SOLUTION
Vous êtes allé trop vite
Vous avez peut-être introduit des aliments en trop grande quantité et pas assez adaptés à son jeune âge. Entre 1 et 2 ans, un enfant a ses propres besoins. Il ne mange pas comme un grand.
Ce qu’il faut faire. Procédez en douceur ! Donnez-lui des aliments simples, faciles, des légumes tendres, des fruits de saison crus coupés en fines lamelles… Si vous mixez, séparez les différents aliments pour en respecter les couleurs et les textures. Pour les morceaux, proposez dans un premier temps un aliment qu’il aime. Enfin, respectez les portions. A cet âge, un enfant ne doit pas prendre plus de l’équivalent d’une cuillère à soupe de viande hachée par exemple. Jouez avec les formes : une tête avec un nez, des yeux en sauce tomate…
Ce qu’il faut lui dire. « Regarde, comme c’est joli ! »

Il se sent un peu brimé
Il se fait gronder chaque fois qu’il met les mains dans son assiette. Il n’a pas le droit de gigoter un peu. Il doit se tenir bien droit. Mais pour votre petit, rester assis pendant tout le temps du repas relève de l’exploit.
Ce qu’il faut faire. Soyez un peu plus souple, si vous le pouvez. Laissez à votre enfant le plaisir de toucher et de découvrir les aliments avec ses mains. Manger un fruit bien mûr est un plaisir… et tant pis pour les mains et le bavoir sales. Attention, on n’a pas dit qu’il avait tous les droits.
Ce qu’il faut lui dire. « Tu peux toucher, mais pas patouiller ni éclabousser ta purée. »

Il est en manque de convivialité
L’apprentissage du goût se fait aussi en regardant les autres manger. Si votre enfant est tous les soirs seul devant sa bouillie, il n’aura pas idée que l’on peut attraper des petits bouts de pain, goûter à des aliments très légèrement épicés… Manger est une fête, un moment de convivialité. A table, on ne fait pas que manger : on partage, on discute, on est ensemble.
Ce que vous pouvez faire. L’intégrer ! Quitte à avancer un peu l’heure du repas familial. Au sein de la famille, il aura le désir de faire comme les autres. En revanche, s’il est vraiment trop fatigué, n’insistez pas. Il est aussi possible de lui donner un biberon de lait parce que, ce soir-là, il est épuisé !
Ce qu’il faut lui dire. « Tu peux manger avec nous, tu sais, le repas est aussi le moment de se retrouver en famille. »
Déguster des pâtes C’est l’un des aliments chouchous des petits… et des grands, aussi ! Tant mieux car on ne compte pas ses qualités. Naturel. Les pâtes sont fabriquées à partir de semoule de blé dur. Une fois qu’elle est broyée et pétrie, on mélange à un cinquième d’eau pour quatre-cinquième de farine. Puis on ajoute des œufs, des aromates et des colorants naturels, jamais de produit chimique.
Complet. Elles contiennent des glucides à assimilation lente. Ce qui signifie que lorsqu’on en mange, on est rassasié longtemps. Les pâtes sont aussi sources de magnésium, de vitamines B et de protéines. Que des bonnes choses pour vos petits gourmands !
Varié. Il en existe plusieurs sortes : fraîches, farcies à la viande ou au jambon, complètes ou aux légumes… et de toutes les tailles. Difficile de trouver un produit alimentaire à la fois aussi simple et varié et que l’on peut de surcroît marier avec différents ingrédients, de la sauce tomate à la crème fraîche, sans oublier les légumes ou juste une noix de beurre. Nature ou en gratin, les pâtes se prêtent à toutes les présentations. Rares sont les enfants qui ne les apprécient pas.
Diététique. Contrairement à une idée reçue, elles ne font pas grossir… si on garde la main légère sur le beurre ou la crème fraîche ! Même pour votre enfant, ajoutez de préférence de la sauce tomate, des dés de légumes, un filet d’huile d’olive aromatisée au basilic…
CONSEIL + : choisissez des pâtes fines et proposez-les plusieurs fois par semaine à votre enfant en alternance ou accompagnées de légumes frais. La ration ? Environ 40 g, que vous pouvez aussi incorporer dans la soupe de votre bébé.
Savourer des céréales au petit déj’ Important, c’est le repas « starter » de la journée. Il doit apporter 25 % de la ration calorique chaque jour, soit environ 300 kcal. Les céréales sont-elles une bonne réponse aux besoins de votre enfant ? POUR
• Fabriquées à partir de graines variées (blé, maïs, riz, avoine), les céréales sont enrichies en sels minéraux et vitamines, ainsi qu’en fer.
• Elles se consomment avec du lait froid ou chaud, du fromage blanc ou du yaourt. Elles constituent ainsi la base d’un petit déjeuner équilibré apportant du calcium et des protéines. C’est important !
• Les céréales du matin sont parfois le seul aliment que les enfants parviennent à avaler. Et 60 g de céréales avec 12 ml de lait demi-écrémé apportent déjà près de 300 kcal. C’est bien.
CONTRE
• Elles sont le plus souvent enrobées de miel, de chocolat, de fruits secs… bref, elles contiennent trop de sucre et de lipides (graisses). Choisissez de préférence celles qui ne comptent pas plus de 8 à 9 g de lipides aux 100 g.
• Elles sont riches en sucres à digestion rapide qui luttent contre les coups de pompe du matin, mais qui rassasient moins longtemps que les flocons d’avoine ou le muesli ou encore le pain, un autre produit céréalier riche en glucides lents. Attention aux fringales du milieu de matinée